La tradition
Prude, cachée derrière un panneau de bois ou un rideau, elle présente de façon provocante son postérieur voluptueux. Fabriquée avec ferveur, ainsi qu’une vraie relique, véritable “ex-voto” des adorateurs de la boule sacrée, la petite armoire avec sa Fanny ornait naguère tous les cafés où les joueurs s’affrontaient.
A l’heure actuelle, on la trouve plutôt chez les antiquaires et les brocanteurs, parfois avec chance au détour d’un vide grenier de village. Les clubs par contre la conservent jalousement et elle fait partie de leur patrimoine.
Certains fabricants, comme La Boule Bleue de Marseille ont une Fanny en argile décorée à leur catalogue d’accessoires.
Elle a vraiment existé
Certains pensent que son origine est savoyarde, mais on peut témoigner dès 1870 de l’existence d’une vraie Fanny à Lyon. Dans le quartier de la Croix Rousse, les joueurs se rencontraient sur le terrain du “Clos Jouve”. Dans ce quartier habitait une jeune fille de 20 ans qui faisait le désespoir de ses parents, on la retrouvait souvent sur le terrain du Clos Jouve où elle admirait les joueurs. Voilà notre Fanny ! En cadeau de consolation, elle dévoilait ses charmes au joueur malheureux qui n’avait marqué aucun point : elle l’entraînait à l’écart et hop! elle relevait ses jupes et montrait ses fesses au vaincu. Nous n’en étions pas encore à les baiser.
La pauvre Fanny n’eut pas une destinée heureuse, elle fut prise pour folle, on manqua l’enfermer dans un asile mais la justice fut magnanime car elle considéra qu’elle égayait finalement le jeu. Elle finit par vivre avec un ivrogne, tomba enceinte, fut séparée de son enfant, fut internée dans un asilke pour indigents où elle mourut quelques temps plus tard. mais son souvenir nostalgique est resté bien vivant, les habitués du Clos Jouve la firent passer à la postérité.
Un rituel universel
Les joueurs d’autres régions qui fréquentaient le Clos Jouve importèrent le rituel de la Fanny dans leur pays d’origine, c’est ainsi qu’en quelques décennies il devint universel. Ce fut un usage répandu de réaliser des icones qui pouvaient être réellement embrassées pour le plus grand plaisir (ou la honte) des joueurs. Dès le début du XXe siècle, les Fannys étaient tellement demandées que des industriels se spécialisèrent dans leur fabrication. Elles furent accompagnées de l’inévitable clochette et d’un petit tapis destiné à épargner les genoux des malheureux perdants, formant des ensembles charmants et désuets.
Dans de nombreux clubs, le rituel prit tant de sérieux que les perdants par fanny étaient consignés dans des registres et qu’on organisait des banquets annuels où les joueurs malheureux recevaient leur diplome de Fanny!
Les images des Fanny firent florès sur les cartes postales, les calendriers, les marqueurs de points bien sûr, etc...
C’était aussi une façon amusante et libre de contourner la morale bourgeoise chrétienne qui jetait l’opprobre sur ces images dénudées...
Pour finir, on peut lire cette anecdote qui met en scène un curé et le postérieur de Fanny!
Prude, cachée derrière un panneau de bois ou un rideau, elle présente de façon provocante son postérieur voluptueux. Fabriquée avec ferveur, ainsi qu’une vraie relique, véritable “ex-voto” des adorateurs de la boule sacrée, la petite armoire avec sa Fanny ornait naguère tous les cafés où les joueurs s’affrontaient.
A l’heure actuelle, on la trouve plutôt chez les antiquaires et les brocanteurs, parfois avec chance au détour d’un vide grenier de village. Les clubs par contre la conservent jalousement et elle fait partie de leur patrimoine.
Certains fabricants, comme La Boule Bleue de Marseille ont une Fanny en argile décorée à leur catalogue d’accessoires.
Elle a vraiment existé
Certains pensent que son origine est savoyarde, mais on peut témoigner dès 1870 de l’existence d’une vraie Fanny à Lyon. Dans le quartier de la Croix Rousse, les joueurs se rencontraient sur le terrain du “Clos Jouve”. Dans ce quartier habitait une jeune fille de 20 ans qui faisait le désespoir de ses parents, on la retrouvait souvent sur le terrain du Clos Jouve où elle admirait les joueurs. Voilà notre Fanny ! En cadeau de consolation, elle dévoilait ses charmes au joueur malheureux qui n’avait marqué aucun point : elle l’entraînait à l’écart et hop! elle relevait ses jupes et montrait ses fesses au vaincu. Nous n’en étions pas encore à les baiser.
La pauvre Fanny n’eut pas une destinée heureuse, elle fut prise pour folle, on manqua l’enfermer dans un asile mais la justice fut magnanime car elle considéra qu’elle égayait finalement le jeu. Elle finit par vivre avec un ivrogne, tomba enceinte, fut séparée de son enfant, fut internée dans un asilke pour indigents où elle mourut quelques temps plus tard. mais son souvenir nostalgique est resté bien vivant, les habitués du Clos Jouve la firent passer à la postérité.
Un rituel universel
Les joueurs d’autres régions qui fréquentaient le Clos Jouve importèrent le rituel de la Fanny dans leur pays d’origine, c’est ainsi qu’en quelques décennies il devint universel. Ce fut un usage répandu de réaliser des icones qui pouvaient être réellement embrassées pour le plus grand plaisir (ou la honte) des joueurs. Dès le début du XXe siècle, les Fannys étaient tellement demandées que des industriels se spécialisèrent dans leur fabrication. Elles furent accompagnées de l’inévitable clochette et d’un petit tapis destiné à épargner les genoux des malheureux perdants, formant des ensembles charmants et désuets.
Dans de nombreux clubs, le rituel prit tant de sérieux que les perdants par fanny étaient consignés dans des registres et qu’on organisait des banquets annuels où les joueurs malheureux recevaient leur diplome de Fanny!
Les images des Fanny firent florès sur les cartes postales, les calendriers, les marqueurs de points bien sûr, etc...
C’était aussi une façon amusante et libre de contourner la morale bourgeoise chrétienne qui jetait l’opprobre sur ces images dénudées...
Pour finir, on peut lire cette anecdote qui met en scène un curé et le postérieur de Fanny!